Le BD-concert, qu'est-ce que c'est ?
L'Orchestre National de Picardie interprète sur scène la 35e symphonie de Mozart pendant que, sur un grand écran placé derrière les musiciens, les cases du Chemin vers Pépé sont projetées sur le rythme de la musique. Cela crée une nouvelle expérience de lecture et d'écoute particulièrement immersive et attractive, pour les enfants comme pour les adultes.
La BD symphonique, qu'est-ce que c'est ?
À la fois livre et concert dessiné, Le Chemin vers Pépé se présente à travers deux médiums : la bande dessinée classique, ainsi que la vidéo du spectacle, à découvrir grâce à un QR code présent dans l’ouvrage !
Avec les BD symphoniques, on peut :
• Lire une bande dessinée inspirée d'une œuvre musicale (ici, la 35e symphonie de Mozart) ;
• Regarder un spectacle-vidéo disponible via un QR code présent dans l'ouvrage ;
• Écouter tout en lisant l'histoire, la musique interprétée par l'Orchestre de Picardie !
Scénario : Guillaume Carayol
Dessin : Stéphane Sénégas
Montage vidéo : Léopold Nguyen
Direction artistique : Guillaume Carayol et Stéphane Sénégas
Symphonie n°35 en ré majeur, KV 385, dite "Haffner", de Mozart
Spectacle : À partir de 6 ans, environ 1 heure
Vous êtes une médiathèque et vous désirez proposer
une animation originale et organiser une projection ?
Vous êtes un orchestre de région et vous aimeriez interpréter un BD-concert ?
N'hésitez pas à contacter Marie Cavanne (m.cavanne@editionsdelagouttiere.com) en détaillant votre demande !
Stéphane : Ça m’est arrivé (rires). Eh bien oui, avec la série Anuki, aux éditions de la Gouttière ! C’est quelque chose qui me parle, que j’aime beaucoup faire.
Guillaume : Moi, c’est quelque chose que je n’avais jamais fait, mais je savais que j’allais être épaulé, que j’allais avoir quelqu’un qui pourrait me rassurer en permanence, donc j’étais plutôt confiant !
G. : J’ai la chance de réaliser des clips musicaux pour des artistes. J’ai donc agi comme si je devais réaliser un clip en BD pour Mozart. J’ai longuement écouté la 35e symphonie pour y déceler les temps forts. Petit à petit, des idées sont venues. Au final, la BD est découpée en quatre parties qui correspondent aux humeurs de la symphonie.
J’ai l’habitude de lire beaucoup de BD avec mes enfants et j’avais envie d’explorer des territoires pas forcément évidents pour les petits.
S. : Oui, c’est important, les sujets un peu compliqués pour les enfants.
G. : La chose qui m’importait beaucoup était de pouvoir inclure un rêve à l’intérieur de l’histoire, car l’absence de dialogue s’y prête bien. J’avais vraiment envie d’un manège émotionnel, une sorte de grand huit qu’on hésite à prendre pour ensuite, s’enthousiasmer des sensations qu’on a ressenties, et qui mélangerait angoisse, surprise et soulagement. La thématique de la mort a été de plus en plus abordée dans les dessins animés, notamment chez Disney ou Pixar. Je trouve que c’est un nouveau terrain d’émotion fertile et un défi narratif intéressant.
S. : Oui, c’est une thématique qui parle à tout le monde. On parle de la perte d’un être cher, mais aussi du fait que l’on puisse garder quelque chose de positif. Certes, il y a la perte, comme on en a tous, mais on garde le meilleur et on avance avec ça ; ça nous grandit aussi et ça nous permet de nous construire surtout.
G. : Au départ, on peut penser que la thématique de la mort est très présente. Elle est en toile de fond mais ce n’est pas la thématique principale à mes yeux. J’y vois plus une ode à la vie, gorgée d’optimisme, durant laquelle on aperçoit un enfant grandir sous nos yeux. Il y a ce lien intergénérationnel que l’on trouvait intéressant aussi, l’idée d’un lien indéfectible, d’un lien fort, ce fameux « chemin vers pépé » qui se fabrique à travers les souvenirs et tout ce qu’ils ont vécu ensemble.